En marge du match ST-CSHL

On s'attendait à un match spectaculaire, on ne peut pas dire qu'on a été déçu.
Un public assez nombreux, une ambiance de folie, en dépit du vent qui soufflait très fort sur le stade de Radés.
Le match s'emballe rapidement, el Baklawa marque à la quatrième minute et brûle les politesses par un Khmir incroyablement efficace aidé, il faut le reconnaitre par un Ksaïri dans un très mauvais jour.
Mais tel un sphinx, el Hamhama renait de ses cendres et recolle au score grâce à un coup franc direct magique du maestro de toujours le grand Anis Ben Chouikha (alias Kaâboura).
Dix minutes plus tard, el Hamhama entame une action collective impressionnante qui se solde par un but d'anthologie de Slama qui nous a beaucoup rappelé les saisons 2001/2002/2003 quand le CSHL n'avait pas peur de faire circuler la balle à l'aide de passes courtes d'une simplicité déconcertante.
La suite vous la connaissez tous, une autre bourde aussi monumentale que la précédente de la part de Ksaïri et voilà que le CSHL se fait rattrapper bêtement au score une minute avant la fin de la première mi-temps.
Le troisième but stadiste viendra à la 49ème minute nous voler définitivement 3points qui étaient largement à notre portée.

C'est avec une grande amertume que nous quittames le stade olympique de Radés mais il faut le reconnaitre le CSHL n'a pas démérité.

Autre problème de taille auquel il faut impérativement pallier et au plus vite, l'individualisme à outrance de Ghariani qui s'est pourtant créé de nombreuses occasions mais à chaque fois, il privilégiait son intérêt sur celui de l'équipe en refusant de céder la balle à ses coéquipiers démarqués et plus à même de mettre la balle dans les filets.